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Quand l’intelligence artificielle révolutionne la viticulture et la médecine

« L’intelligence artificielle, c’est pas juste Chat GPT », quand la technologie se met au service de la viticulture et de la médecine

A Pittsburgh, l’université Carnegie Mellon, berceau de l’apprentissage de l’IA depuis des décennies développe des projets alliant robotique et intelligence artificielle. Les étudiants travaillent sur la technologie de demain qui révolutionnera notre quotidien.

Le 10 et 11 février, Paris accueille au Grand palais un sommet mondial sur l’intelligence artificielle réunissant chefs d’État, dirigeants de la tech et chercheurs. Un évènement qui doit permettre à la France de lancer un « réveil européen » sur l’IA, et ne pas « laisser la compétition se réduire à une bataille entre les États-Unis d’Amérique et la Chine » a déclaré le président de la république, Emmanuel Macron.

Alors que l’IA s’invite peu à peu dans notre quotidien, elle suscite à la fois espoirs et inquiétudes. Pour comprendre où cette intelligence nous emmène, il faut savoir d’où elle vient. Son histoire a commencé il y a 70 ans à Pittsburgh, aux Etats-Unis dans l’université Carnegie Mellon où l’on voit l’avenir avec une longueur d’avance. L’école d’informatique et de robotique y est dirigée par un normalien originaire de Normandie Marcial Hebert. L’IA y est envisagée sous toutes ses branches, l’apprentissage, le langage, la vision artificielle, l’audition et la robotique qui aspire à les rassembler toutes.

Dans une des salles de l’université, un étudiant active à l’aide d’une télécommande un petit 4*4 doté d’un bras articulé. Il est destiné à évoluer en toute liberté dans les vignobles de Californie. « On a développé un capteur dans le domaine viticole qui peut regarder des grappes de raisin, émettre de la lumière, et distinguer entre la lumière qui est réfléchie par la surface des grains de raisin et la lumière qui pénètre à l’intérieur et qui réfléchit. Et en faisant ça, on peut estimer très précisément la maturité des grappes », explique Martial Hébert.

Une technologie qui peut être appliquée aussi au secteur médical et permettre de grandes avancées, selon le spécialiste de la robotique : « Si vous projetez de la lumière sur ma main, une partie de la lumière va être réfléchie par la peau directement, mais une partie va pénétrer un petit peu à l’intérieur de la main et ensuite va être réfléchie. Si je peux avec des outils calculatoires, distinguer entre les deux, je peux en principe reconstruire l’intérieur. Et donc l’idée, c’est d’avoir par exemple des biopsies pour la détection du cancer sans contact, conclut-il avant d’ajouter, c’est pour ça que l’IA, c’est pas juste Chat GPT. »

Extrait de la série « L’Homme à la machine », diffusé dans « 13h15 le dimanche » le 9 février 2025.

Les replays des magazines d’info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo, rubrique « Magazines ».

Source : www.francetvinfo.fr

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