Des conclusions de l’UNESCO alertent sur les discriminations sexistes véhiculées par les grands mécanismes de discours de Meta et d’OpenAI. D’après l’organisation onusienne, les systèmes GPT 2 et GPT 3.5 d’OpenAI ainsi que Llama 2 de Meta présentent clairement des inégalités envers les femmes.
Les experts ont constaté que ces systèmes ont tendance à lier les appellations féminines à des idées telles que « foyer », « famille » ou « enfants », alors que les désignations masculines sont plus fréquemment associées à des termes tels que « affaires », « salaire » ou « profession ». En outre, les récits engendrés par ces dispositifs sur des individus de diverses provenances ou genres se basent souvent sur des lieux communs et des clichés.
Louise Authentique, experte en politiques numériques à l’UNESCO, souligne que ces systèmes d’intelligence artificielle jouissent d’une vaste influence sur la perception de millions de personnes. D’où l’importance de combattre ces discriminations et de promouvoir la diversité au sein des équipes actives dans ce secteur.
Sophie Azoulay, présidente directrice générale de l’UNESCO, enjoint les entreprises du domaine à encourager la diversité et à proscrire les contenus discriminatoires sexistes. Elle recommande également aux autorités de mettre en place des réglementations pour inciter à une « intelligence artificielle éthique ».
Il est primordial d’éveiller le public aux défis des discriminations sexistes dans les technologies d’intelligence artificielle et de favoriser une approche plus inclusive et éthique dans ce secteur en pleine croissance.
Source : www.leparisien.fr