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« L’Europe : un futur prometteur pour l’intelligence artificielle d’entreprise »

Les défis de l’Europe face aux géants de l’intelligence artificielle

| Par Rédaction

Introduction

L’intelligence artificielle fait aujourd’hui l’objet d’une attention sans précédent, des
sommes colossales étant investies dans la recherche et le développement de modèles de langage
avancés tels que ChatGPT. Mais malgré les performances impressionnantes de ces technologies,
l’Europe semble avoir pris du retard dans cette course à l’innovation, pour diverses raisons
économiques et structurelles.

Le monopole des ressources technologiques

Un des principaux obstacles à la compétitivité européenne réside dans la dépendance aux
infrastructures technologiques. Les processeurs graphiques, essentiels à la bonne exécution des
modèles de langage de grande envergure, sont largement dominés par une seule entreprise, Nvidia.
Cette situation place l’Europe dans une position précaire, car elle ne dispose pas d’alternatives
solides face à un tel monopole.

Les entreprises chinoises, par exemple, ont dû faire preuve d’une créativité remarquable pour
contourner cette pénurie, comme en témoigne leur projet DeepSeek. Cette quête d’indépendance
technologique pourrait inciter l’Europe à redoubler d’efforts pour développer ses propres
solutions matérielles.

Accès aux données : un enjeu crucial

Une autre barrière significative pour l’Europe est l’accès à des bases de données massives et
diversifiées. Les géants américains exploitent au quotidien les informations générées par
l’utilisation de leurs logiciels et plateformes. Ces données, considérées comme une manne
inestimable, restent en grande partie hors de portée des entreprises européennes, ce qui les
désavantage dans la création de modèles de langage performants.

Une intégration omniprésente

De plus, les modèles de langage américains s’intègrent profondément dans de nombreuses applications
de notre quotidien, que ce soit à travers des moteurs de recherche ou des plateformes d’e-commerce.
Ces intégrations créent une dépendance que les alternatives européennes peinent à contrecarrer.
Microsoft, par exemple, propose un outil appelé Copilot, qui utilise des LLM pour automatiser des
tâches courantes comme la rédaction de documents.

Cette fonctionnalité illustre comment les utilisateurs peuvent être séduits par la facilité et
l’efficacité de ces technologies, souvent sans se rendre compte de l’ampleur de leur utilisation
des services américains.

Conclusion : Un avenir incertain

Les défis auxquels l’Europe fait face dans le domaine de l’intelligence artificielle sont nombreux
et complexes. La compétition acharnée entre les géants technologiques américains laisse penser
qu’il serait difficile pour un nouvel acteur d’émerger et de rivaliser sur un marché dominé par
des entreprises disposant de ressources quasi illimitées. L’avenir de l’intelligence artificielle
en Europe dépendra de la volonté des pays européens de collaborer et d’investir dans leurs propres
compétences et infrastructures, afin de ne pas rater le coche de cette révolution technologique.

Source : www.lemonde.fr

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