Les conséquences écologiques de l’intelligence artificielle créatrice

Les désavantages de l’intelligence artificielle créatrice sont multiples et bien connus. En plus des problèmes comme la captation de contenu en ligne et les infractions au droit d’auteur, il est primordial de mettre en avant un autre point crucial : son empreinte écologique. En effet, les mastodontes de la technologie tels que Google et Microsoft ont vu leurs émissions de CO2 augmenter considérablement en raison de l’utilisation grandissante de cette technologie.

L’IA créatrice est une technologie qui consomme énormément d’énergie. Le processus de création de texte ou d’image requiert de nombreux échanges de données entre l’ordinateur de l’utilisateur et les serveurs des robots, ainsi qu’un travail intensif de la part de ces serveurs pour produire le contenu. De plus, l’entraînement des modèles linguistiques consomme énormément d’énergie, ce qui contribue significativement aux émissions de CO2 des grandes entreprises technologiques.

Les rapports sur l’impact écologique de Google et Microsoft révèlent une augmentation inquiétante de leurs émissions de CO2. Microsoft a enregistré une hausse de 30% de ses émissions au cours de l’exercice fiscal 2023, tandis que Google a vu les siennes progresser de 13%. Ces statistiques sont préoccupantes, d’autant plus que ces entreprises se sont fixé des objectifs ambitieux de réduction de leur empreinte carbone d’ici 2030.

Google a souligné dans son rapport que l’intégration croissante de l’IA dans ses produits compliquera la réduction des émissions, en raison de la demande croissante en énergie pour les calculs d’IA. Les centres de données, au cœur de l’IA créatrice, ont vu leur consommation d’électricité croître de manière significative, une tendance qui devrait se prolonger à l’avenir.

Chez Microsoft, la situation est semblable avec une augmentation de la consommation d’énergie dans les centres de données et des investissements accrus liés à l’infrastructure technique indispensable à l’IA. En revanche, Apple se démarque en affirmant que ses serveurs et centres de données sont neutres en carbone, alimentés par des sources d’énergie renouvelables. Néanmoins, des contraintes peuvent apparaître lorsque des technologies comme ChatGPT entrent en jeu.

Ainsi, il est crucial de prendre en considération les conséquences écologiques de l’intelligence artificielle créatrice et de chercher des solutions durables pour restreindre son impact sur le climat.

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