La course à l’intelligence artificielle en Europe
Emmanuel Macron souhaite positionner la France en tant que leader européen dans le domaine de l’intelligence artificielle. Pour ce faire, un sommet sur l’IA, organisé en collaboration avec l’Inde, réunit au Grand Palais les 10 et 11 février une multitude de pays, dont des représentants de haut niveau comme le vice-premier ministre chinois, Zhang Guoqing, ou le vice-président américain, JD Vance, ainsi que des dirigeants des grandes entreprises technologiques. Consciente que l’IA est devenue un enjeu crucial de souveraineté pour les États, la France ambitionne de stimuler un « réveil européen » et de positionner le continent sur la carte mondiale de l’IA. Selon l’Élysée, les entreprises qui sauront dominer ces technologies deviendront des leaders mondiaux incontournables demain.
A l’heure actuelle, la bataille se joue principalement entre les Etats-Unis, où se trouvent la majorité des développeurs en IA et où les investissements dans les centres de données se chiffrent en centaines de milliards de dollars, et la Chine. Alors que l’intelligence artificielle revêt une importance cruciale pour la domination économique et militaire mondiale, le tandem Donald Trump-Elon Musk a déjà fait part de son intention d’accélérer le mouvement.
La compétition dans le domaine de l’intelligence artificielle est féroce et l’Europe souhaite rattraper son retard pour rester dans la course. Les investissements massifs réalisés par les Etats-Unis et la Chine imposent à l’Europe de réagir rapidement pour ne pas se laisser distancer. La France, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, tente de convaincre ses partenaires européens de l’urgence de ce défi technologique et de l’importance de s’unir pour peser dans la balance mondiale de l’IA.
Source : www.lefigaro.fr