Un procès entre le New York Times et OpenAI ChatGPT fait éclater un scandale dans le monde de l’intelligence artificielle. L’utilisation non autorisée de l’œuvre d’artistes par des IA génératives remet en question leur génie artistique.
L’entreprise Midjourney, qui vante la capacité de son IA à imiter le style de 4700 artistes, se retrouve au cœur d’une affaire de plagiat. Des révélations ont mis en lumière l’utilisation non autorisée des œuvres d’artistes, ce qui a entraîné une action en justice de la part de Stability AI et de l’autrice de bandes dessinées Sarah Andersen.
Le scandale du plagiat à grande échelle
Des discussions sur Discord ont révélé que Midjourney avait utilisé un vaste répertoire d’artistes pour former son IA. Le PDG de Midjourney a même fait état d’une liste de 4700 artistes dans un document Google, ce qui constitue une preuve cruciale dans le cadre du procès.
La liste des artistes inclut des noms célèbres du monde entier, allant d’auteurs de bandes dessinées à des artistes classiques et des personnalités du cinéma. Cependant, l’affaire réside dans l’utilisation non autorisée des œuvres originales pour former l’IA, soulevant des questions sur sa légalité.
La réglementation de l’IA générative
Alors que l’IA générative est de plus en plus présente dans divers domaines, y compris la création artistique, se pose la question de son utilisation légale. Des accords ont déjà été conclus par des entreprises telles qu’OpenAI et Axel Springer pour permettre l’utilisation de contenu par des IA. Cependant, l’Union européenne s’attaque à la réglementation de l’IA pour garantir un cadre légal adéquat.
Source : www.frandroid.com