La Cité du Vatican, fréquemment critiquée pour sa position conservatrice sur certains enjeux de société, se démarque par son intérêt grandissant pour la technologie. En effet, le pape François a récemment désigné Demis Hassabis, le chef de Google DeepMind, comme membre de l’Académie pontificale des Sciences, démontrant ainsi l’intérêt de l’Église pour l’intelligence artificielle (IA).
À tout juste 47 ans, Demis Hassabis est un brillant entrepreneur à la tête de Google DeepMind, une entreprise spécialisée dans l’IA. Co-fondateur de cette société en 2010, il a été récompensé à plusieurs reprises pour ses avancées technologiques. Google a par ailleurs acquis DeepMind en 2014, faisant de cette entreprise un acteur clé dans le domaine de l’IA.
L’Académie pontificale des Sciences, établie en 1603, compte parmi ses membres des figures éminentes telles que les lauréats du Prix Nobel de physique Andrea Ghez et Didier Queloz. L’objectif de cette institution du Vatican est de promouvoir la science, la technologie, la bioéthique et l’épistémologie, sans prendre en compte des critères confessionnels dans la sélection des experts.
En décembre dernier, le pontife a exhorté la communauté internationale à élaborer un accord contraignant pour encadrer l’utilisation de l’IA, mettant en garde contre les dangers sérieux associés à cette technologie émergente. Google DeepMind, avec ses diverses applications commerciales dans la simulation, le commerce en ligne et les jeux, représente un acteur crucial dans le développement de l’intelligence artificielle.
Par exemple, le super programme informatique AlphaGo, conçu par Google DeepMind, a marqué les esprits en 2016 en battant le maître sud-coréen du jeu de go, Lee Se-Dol. Cette prouesse technologique illustre les avancées remarquables réalisées dans le domaine de l’intelligence artificielle par des entreprises telles que DeepMind.
Source : www.leparisien.fr