L’intelligence artificielle (IA) a été l’objet de divers échanges récents concernant le futur du travail. Selon le Comité de l’intelligence artificielle, dirigé par Emmanuel Macron, l’IA devrait avoir une incidence bénéfique sur l’emploi en générant de nouveaux emplois et en améliorant l’efficacité dans les entreprises.
Une recherche basée sur les données de l’Insee a révélé que les entreprises qui ont mis en place des systèmes d’IA entre 2018 et 2020 ont enregistré une croissance plus significative de leurs effectifs que celles qui n’ont pas adopté de telles mesures. De nouveaux postes ont ainsi été créés, élargissant les horizons professionnels.
Par ailleurs, l’intégration d’outils d’IA dans certaines entreprises a conduit à une hausse de la productivité des salariés, comme en atteste une étude menée par le Bureau national de recherche économique américain. Les solutions technologiques ont clairement démontré leur capacité à stimuler l’efficience des équipes.
Néanmoins, des interrogations subsistent concernant l’impact social de l’IA sur le marché du travail. Si le rapport du Comité se montre optimiste quant au nombre d’emplois directement remplaçables par l’IA, d’autres analyses suggèrent que jusqu’à 20 % des employés pourraient être touchés par l’automatisation.
Face à ces défis, le Comité recommande de renforcer les investissements dans la recherche sur les retombées de l’IA sur l’emploi. Il préconise également d’accentuer les initiatives de formation professionnelle pour anticiper les exigences d’un marché du travail en perpétuelle évolution.
En résumé, l’IA offre des opportunités de création d’emplois et d’optimisation de la productivité, mais requiert une réflexion approfondie sur les mutations à venir dans le paysage professionnel. Se préparer aux transformations induites par l’IA s’avère crucial pour garantir l’adaptabilité des travailleurs et assurer une transition en douceur vers l’avenir.
Source : www.lemonde.fr