L’Impact Environnemental des IA : Les Chiffres de Google

Publié le 25/08/2025

Une Étude Révélatrice

Récemment, une étude mise en lumière par Google a attiré l’attention sur la consommation énergétique de son intelligence artificielle, Gemini. Selon les résultats publiés le 21 août, il a été révélé qu’une requête envoyée à Gemini consomme moins d’énergie que le simple fait de regarder la télévision pendant neuf secondes.

Des Chiffres Éclairants

Les chercheurs avancent qu’une requête texte « moyenne » nécessite 0,24 wattheure (Wh) d’énergie. En parallèle, cette requête génère 0,03 gramme de gaz à effet de serre équivalent CO2 et utilise environ 0,26 millilitre d’eau pour refroidir les serveurs. Noté de manière impressionnante, Google se vante d’avoir réduit la consommation d’énergie de son IA par 33 en un an, entre mai 2024 et mai 2025, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre de 44.

Un Calcul Complexe

Pour parvenir à ces chiffres, Google a pris en compte un large éventail de facteurs. Cela inclut l’énergie consumée par les puces électroniques lors des phases d’inférence, ainsi que celle des machines inactives qui doivent rester alimentées pour gérer des pics de trafic. De plus, l’énergie utilisée par les centres de données pour refroidir les serveurs est également incluse.

Des Informations Manquantes

Cependant, certaines zones d’ombre demeurent. Google n’a pas précisé ce qu’il entend par un « prompt » moyen, ni le type de télévision utilisé pour la comparaison. De plus, le nombre de requêtes adressées à Gemini chaque jour reste un mystère. Importamment, cette étude ne prend pas en compte la phase d’entraînement du modèle, qui est la plus gourmande en ressources.

Comparaison avec d’Autres IA

Dans un contexte similaire, le directeur d’OpenAI, Sam Altman, a déclaré en juin que chaque requête à ChatGPT consommait en moyenne 0,34 Wh d’électricité, équivalent à l’énergie nécessaire pour faire fonctionner un four pendant un peu plus d’une seconde et 0,3 ml d’eau. Néanmoins, Altman n’a pas détaillé comment OpenAI était parvenu à ces chiffres, rendant ainsi toute comparaison avec les données de Google problématique.

Un Audit Constaté

Le Français Mistral AI a également publié un audit sur son IA, Mistral Large 2, en collaboration avec l’agence de l’environnement Ademe. Cet audit a révélé que la création du modèle d’IA avait engendré l’émission de 20,4 kilotonnes de gaz à effet de serre CO2, dont 85% durant la phase d’entraînement, ainsi qu’une consommation de 281 000 mètres cubes d’eau.

Conclusion

Les avancées technologiques dans le domaine de l’intelligence artificielle sont indéniablement fascinantes. Toutefois, il est essentiel de garder un œil critique sur les chiffres et les affirmations des géants de la tech. Les impacts environnementaux de l’IA demeurent une préoccupation majeure qui nécessite transparence et exploration continue.

Source : www.franceinfo.fr

>> Découvrez notre Générateur Image IA