Le potentiel de l’intelligence artificielle pour la transition écologique
Le 10 février dernier, lors d’un événement au Grand Palais, le président Emmanuel Macron a encouragé les éditeurs d’intelligence artificielle à installer leurs serveurs en France, sous le slogan « Plug baby, plug! ». Cette invitation fait écho aux propos de la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, soulignant que 95% de l’électricité française est décarbonée, faisant de la France un pays idéal pour le développement de l’IA.
Le forum pour l’IA durable, organisé au sein du ministère de l’écologie, a été l’occasion de discuter des technologies responsables. Au cours de cette journée, les discussions ont porté sur la lutte contre la désinformation climatique, l’accessibilité aux IA dans les pays en développement, mais surtout sur l’impact écologique de ces technologies. En effet, si les besoins énergétiques des IA sont en constante augmentation, l’IA peut également être un allié précieux dans la lutte contre le changement climatique.
En effet, l’intelligence artificielle peut être utilisée pour optimiser les réseaux de transports publics, limiter les effets du réchauffement climatique en prévoyant des catastrophes naturelles telles que les inondations, ou encore détecter les départs de feu. Les applications de l’IA dans le domaine de l’environnement sont vastes et prometteuses.
Cependant, il est important de souligner que l’usage de l’intelligence artificielle doit se faire de manière responsable et éthique. Des questions telles que la protection des données personnelles, la transparence des algorithmes ou encore l’impact social de ces technologies doivent être abordées de manière rigoureuse.
En somme, l’intelligence artificielle représente un outil puissant pour accompagner la transition écologique, à condition que son développement soit encadré par des valeurs éthiques et environnementales fortes.
Source : www.lemonde.fr