Un projet d’IA avorté pour Meta en raison de considérations écologiques
Alors que la compétition dans le domaine de l’intelligence artificielle bat son plein, Meta, anciennement Facebook, a récemment fait face à un revers majeur. En effet, l’entreprise avait envisagé de recourir à l’énergie nucléaire pour alimenter ses systèmes, mais s’est heurtée à des obstacles d’ordre écologique.
Face à l’empreinte carbone croissante des technologies d’intelligence artificielle, il semblerait que la nature elle-même se rebelle. Les grandes entreprises du web, dont Google, OpenAI et Facebook, se trouvent confrontées à la nécessité de trouver des sources d’énergie fiables pour alimenter leurs infrastructures informatiques toujours plus gourmandes en électricité. C’est ainsi que le recours à l’énergie nucléaire est apparu comme une solution prometteuse.
Cependant, pour Meta, le projet d’exploiter l’énergie nucléaire s’est avéré plus compliqué que prévu. En effet, la construction d’une nouvelle centrale nucléaire destinée à fournir l’électricité nécessaire à l’entreprise a été stoppée en raison de la présence d’une espèce rare d’abeilles sur le terrain choisi, comme l’a rapporté le Financial Times.
Les abeilles, un obstacle inattendu pour Meta
Mark Zuckerberg lui-même aurait reconnu les difficultés rencontrées lors d’une réunion récente. Aux États-Unis, de nombreuses espèces d’abeilles se trouvent menacées en raison de divers facteurs tels que l’utilisation de pesticides, les parasites et la dégradation de leur environnement naturel. Avec au moins 40 % des espèces d’abeilles natives en danger d’extinction, l’ouverture d’une centrale nucléaire sur un territoire occupé par ces insectes est devenue un casse-tête écologique et juridique pour Meta.
En plus des enjeux environnementaux, le projet impliquait une coexistence avec une centrale nucléaire existante, ce qui aurait pu impacter de manière significative la population d’abeilles locale, ainsi que la gestion des déchets radioactifs.
L’espoir repose sur la fusion nucléaire
Meta n’est pas la seule entreprise à faire face à des obstacles dans sa transition vers l’énergie nucléaire. Amazon a également vu ses plans d’agrandissement de centrale refusés en raison de risques potentiels pour la population humaine.
Malgré ces revers, Microsoft et Google ont récemment relancé la course à la fusion nucléaire, considérée comme la prochaine étape pour répondre aux besoins énergétiques croissants des centres de données. Selon le PDG d’OpenAI, l’exploitation de la fusion nucléaire à grande échelle deviendra bientôt incontournable, ce qui laisse entrevoir de nouvelles avancées technologiques majeures dans ce domaine.
Pour aller plus loin : Microsoft mise sur la fusion nucléaire pour répondre aux besoins énergétiques des centres de données.
Source : www.frandroid.com