OpenAI : Sam Altman clarifie la position de l’entreprise sur les garanties gouvernementales
/2025/11/06/080-hl-aanglade-2665054-690d15bac078d833447049.jpg)
Un appel à l’autonomie
Dans un contexte où les préoccupations autour de l’intelligence artificielle (IA) se multiplient, Sam Altman, le dirigeant d’OpenAI, a affirmé que son entreprise ne sollicitait pas de soutien gouvernemental pour ses opérations. Ce message a été diffusé le 6 novembre 2025, suivant une polémique suscitée par les commentaires de Sarah Friar, la directrice financière d’OpenAI.
Altman a exhorté les gouvernements à établir leur propre infrastructure en matière d’IA, affirmant que l’entreprise ne nécessitait pas de « garanties publiques » pour ses investissements colossaux. Ce twist a pour but de rassurer le public et d’éclaircir les intentions d’OpenAI face aux critiques.
Les déclarations controversées
Mercredi, lors d’une conférence en Californie animée par le Wall Street Journal, Sarah Friar a évoqué un « filet de sécurité » gouvernemental pour OpenAI. Ses propos ont déclenché des vagues d’inquiétudes au sein de la communauté technologique, entraînant une clarification tardive sur LinkedIn, où elle a précisé que l’entreprise ne cherchait pas à bénéficier d’une garantie étatique.
La levée de cette ambiguïté soulève des questions fondamentales sur la viabilité économique d’OpenAI dans le paysage concurrentiel actuel. Certains analystes ont exprimé leurs préoccupations concernant les coûts astronomiques liés à la quête de l’IA, qui pourraient ne pas être soutenus par les revenus générés par l’entreprise.
Une stratégie à long terme en jeu
OpenAI a récemment pris des engagements financiers significatifs, prévoyant d’acheter pour 1 400 milliards de dollars en capacités de calcul au cours des huit prochaines années. Ce montant soulève des interrogations, d’autant plus que les revenus prévus pour l’année 2025 n’atteindront que 13 milliards de dollars.
Pourtant, la réalité économique est difficile : OpenAI connaît des pertes annuelles et n’envisage pas d’être rentable avant 2029. Cela signifie que l’entreprise devra chercher à lever des fonds supplémentaires, que ce soit par le biais d’emprunts massifs ou d’augmentations de capital.
Un marché incertain
Les préoccupations ne s’arrêtent pas là. David Sacks, un conseiller en IA, a mis en lumière le fait qu’il n’y a pas de plan de secours fédéral pour l’IA, avertissant que si une des grandes entreprises de ce secteur devait s’effondrer, d’autres pourraient la remplacer facilement. Altman a abondé dans ce sens, insistant pour que les acteurs du marché ne soient pas sauvés par les contribuables lorsque des erreurs commerciales sont commises.
Dans ses réflexions, Sam Altman a également ouvert la porte à la possibilité de louer des capacités de calcul à d’autres entreprises, ce qui représenterait un changement stratégique significatif pour OpenAI. Cette initiative, si elle se concrétise, ferait d’OpenAI un concurrent direct des géants du cloud comme Amazon et Microsoft.
Source : www.franceinfo.fr

