L’univers de la sécurité numérique voit émerger la technologie artificielle
Dans le domaine de la sécurité numérique, le sigle « IA » pour technologie artificielle est largement discuté. Durant le Forum InCyber (FIC) à Lille, les experts français de l’industrie ont souligné l’importance de cette innovation.
La technologie artificielle suscite à la fois des appréhensions et des perspectives. Elle est présentée comme un outil redoutable entre les mains des cybercriminels, mais également comme une défense efficace contre les attaques. Néanmoins, son véritable impact reste mitigé.
Une utilisation restreinte par les malveillants numériques
Pour le moment, la technologie artificielle n’est pas la priorité principale des acteurs de la sécurité numérique. Les pirates n’ont pas encore massivement adopté cette méthode. En effet, les logiciels malveillants sont déjà largement disponibles en ligne et le recours à la technologie artificielle par les attaquants reste questionnable.
Les risques de la technologie artificielle en matière de filoutage
Toutefois, l’usage d’outils génératifs tels que ChatGPT pourrait offrir aux malveillants numériques la possibilité de créer en masse des courriels de phishing très persuasifs. Ces messages frauduleux écrits par la technologie artificielle sont aussi efficaces que ceux rédigés par des individus, mais les machines ne se fatiguent jamais, ouvrant donc la voie à des attaques automatisées à coût quasiment nul.
Les adversaires étatiques prêts à adopter la technologie artificielle
Même si les adversaires étatiques n’utilisent pas encore massivement la technologie artificielle, ils pourraient s’y convertir très prochainement. Selon les spécialistes, cette transition pourrait avoir lieu dans les mois à venir, exigeant une préparation adéquate de la part des professionnels de la sécurité numérique.
En résumé, la technologie artificielle représente à la fois un défi et une opportunité pour le domaine de la sécurité numérique. Son adoption graduelle par les malveillants numériques et les adversaires étatiques soulève de nouveaux questionnements et requiert une vigilance permanente de la part des experts du secteur.
Source : www.lemonde.fr